Comme certaines le savent déjà je suis enceinte (houhou 4,5 mois :p) et porteuse d'une fibromyalgie invalidante... je me prépare à l'avance pour l'accouchement et la suite, dont l'allaitement, en anticipant si je suis trop naze à ce moment là pour organiser les choses ou m'occuper de mon bébé (bains, sorties)...
Hier je voyais lors d'une réunion plusieurs professionnels de la MDPH, travailleurs sociaux etc... pour préparer une éventuelle aide par TISF pour l'accueil de mon bébé...
Et voilà les vieilles remarques et questions :( "Vous n'êtes pas stressée par l'accueil de votre bébé vu vos capacités limités ?" j'avais déjà eu des remarques quand j'essayais de tomber enceinte : "vous êtes sûre que vous voulez un enfant vu l'état où vous êtes ? Vous ne pourrez même pas vous en occuper"... de la part d'un médecin sniiifff
Ben non je ne suis pas stressée, y'a des mères sans bras ou aveugles qui élèvent superbement leurs bébés, j'en connais personnellement, rrrrrrrrrrrrrr
On va me faire un dossier "prévention" pour la TISF ça fait mal d'entendre ce mot... prévenir quoi ? Que je m'occupe mal de mon enfant ? Il faudrait changer cet intitulé...
Et surtout... tous les lieux communs quand j'ai dit que j'allaiterai, plus facile pour moi... "comment vous pouvez être sûre que vous pourrez allaiter ?" La volonté, vous connaissez ??? "Vous savez si vous reprenez des médicaments, beaucoup ne sont pas compatibles avec l'allaitement" "Vous êtes déjà fatiguée, ça fatigue l'allaitement hein, vous ne semblez pas le mesurer" "Avec la fatigue vous n'aurez pas assez de lait, il faudra des compléments" "Ce serait plus facile avec le biberon, la TISF peut le donner à votre place" etc. etc. OUIIiiiiiinnnn
Faut gardez le moral et confiance dans son projet jvous jure !!! Juste le médecin a admis qu'on ne pouvait pas s'opposer à ce que j'allaite fiouuuu moins une, non mais OH ! C'est pas parce que je suis limitée physiquement qu'on doit faire mes choix de parent à ma place... qui connait mieux ma maladie que moi ? Et mes limites ?
Il a fallut que moi je défende les bienfaits de l'allaitement pour les mamans handicapées face à des professionnels du handicap :( si on lui colle des biberons on va foutre mon allaitement en l'air... et la seule possibilité pour moi d'être parfaitement autonome niveau nourrissage pour mon bébé quel que soit mon état physique (on peut rester vautrés tous les deux au lit toute la journée avec le paquet de couche à portée !!!) Mes médocs sont compatibles et les hormones devraient m'aider à avoir moins mal et mieux dormir... je m'en claque le coquillard moi de me *lever* la nuit car c'est moi qui doit nourrir, 7 ans que je dors au max 6 h avant de me réveiller pour me rendormir par paquets, je suis toujours pas morte MDR :) en plus pour une fois ces réveils seront utiles et partagés par quelqu'un, et on pourra se rendormir gavés d'endorphines ! Ca va me changer des insomnies inutiles de une ou deux heures à tourner dans tous les sens ! Je dors déjà la journée, ben on ferra la sieste à deux et voilà !
Pour les médocs selon la dose je travaillerai sur leur durée d'élimination pour tirer mon lait à distance et tirer/jeter le lait à la tétée "contaminée" au besoin pour entretenir ma lactation, et la donner au doigt avec le lait tiré avant (genre si papa veut s'éclater un peu, ou la TISF ça la changera des biberons de poudre :p)
Surtout, surtout... déjà que je dois faire le deuil de tout ce que je pourrai pas faire avec lui, tout ce que je ne pourrai pas faire pour lui comme les autres mères, pourquoi vouloir me priver du seul truc que moi seule puisse faire, lui donner mon lait et mes seins à téter, un super truc qui pour moi symboliquement en compensera beaucoup d'autres !
vendredi 7 décembre 2012
samedi 1 décembre 2012
Risques particuliers pendant la grossesse quand on a la fibromyalgie
Peu d'articles malheureusement sur les femmes porteuses de fibromyalgie enceintes, leur accouchement, le post-partum ou l'allaitement... perso je n'en ai trouvé que deux. Comme nous ne parlons pas toutes anglais je vais traduire ici l'abstract de l'une de ces études qui concerne les risques lors de la grossesse.
Une première remarque concernant le titre... l'article qui date pourtant de 2011 parle de syndrôme... faudrait réviser les mecs là... en effet la fibromyalgie est reconnue comme une maladie à part entière par l'OMS depuis 1992 quand même, et depuis janvier 2006, et les progrès de la recherche médicale, elle est codée sous M 79.7, sous son propre nom, dans la classification internationale des maladies (CIM).
Seconde remarque : dommage de ne pas avoir l'article en entier (faut payer :( ) pour connaître exactement les critères d'inclusion/d'exclusion de la population de fibro... en effet nous savons toutes aujourd'hui qu'il existe différents types de fibromyalgies : fibromyalgie associée ou non avec une autre pathologie douloureuse ou touchant les même structures (muscles, articulation), fibromyalgie générale ou localisée, fibromyalgie dont l'intensité des manifestations amène à des fibromyalgies invalidantes, lorsque d'autres restent compatibles avec la vie quotidienne, un emploi etc... (COOL j'ai réussi à mettre "fibromyalgie" au moins 15 fois... comme je trouve pas comment on tag les articles sur Blogger MDR :p)
Une discrimination plus fine des patientes fibros enceinte amènerait sûrement à des résultats plus efficaces en matière de prévention. Faut pas être professeur de médecine pour supposer que des fibromyalgies généralisées et invalidantes risquent de générer plus d'interactions avec l'état de grossesse, car cela est lié à des taux de substances dans l'organisme (neurotransmetteurs) et aussi des quantités de fatigue ou de douleur. Faudrait vérifier bien sûr, mais c'est une hypothèse qui semble loin d'être bête :)
En anglais :
OBJECTIVE:
To investigate pregnancy outcome of patients with fibromyalgia syndrome (FMS).
METHODS:
A retrospective cohort study comparing pregnancies of women with and without FMS was conducted. Multivariable logistic regression models was performed to control for confounders
RESULTS:
Deliveries of 112 women with FMS were compared with a control group of 487 deliveries of women without FMS. Parturients with FMS had higher rates of intrauterine growth restriction (IUGR; 7.1% vs. 1.0%, p = 0.001), recurrent abortions (9.8% vs. 1.8%, p < 0.001), gestational diabetes mellitus (14.3% vs. 7%, p = 0.012), and polyhydramnios (12.5% vs. 1.6%, p < 0.001). These patients had lower rates of preterm deliveries (PTD; 6.3% vs. 16.7%, p = 0.018). No significant differences were noted between the groups regarding the rates of cesarean deliveries (CD) (15.2% vs. 21.2%, p = 0.149) and perinatal outcomes such as low Apgar scores (<7) at 1 and 5 min (4.5% vs. 6.7%, p = 0.292 and 1.2% vs. 0.6%, p = 0.372; respectively). Using two multiple logistic regression models, the positive association between FMS and IUGR (adjusted OR = 4.1, 95% CI 1.2-13.2; p = 0.02) and the negative association with PTD (OR = 0.3, 95% CI 0.2-0.6; p = 0.001) remained significant.
CONCLUSION:
FMS is an independent risk factor for intrauterine growth restriction. Nevertheless, it is associated with lower rates of preterm deliveries.
En français (avé les commentaires)
Abstract
OBJECTIF :
Etudier les risques de la grossesse des patientes atteintes de fibromyalgie (FM) (j'ai expliqué djà pourquoi je vire "syndrôme" beurk, pas bien :) )
MÉTHODES :
Etude rétrospective (c'est à dire après la grossesse et l'accouchement quoi, et on aurait aimé savoir si ce sont les femmes qui ont déclaré leurs complications ou leurs médecins, mais bon... et combien de temps après aussi) comparant les grossesses de femmes avec et sans FM. (la seconde partie est inutile, ces chiffres pour la population ordinaire sont déjà connus, pour une population de 112 FM pas besoin d'aller chercher 487 témoins MDR :), ils zauraient du chercher 500 FM direct et comparer aux méta-analyses existantes ;))
Modèles de régression logistique multivariable a été réalisée afin de contrôler les facteurs de confusion = j'ai du faire traduire par google car on comprend rien, en gros ils ont fait de la cuisine statistique pour améliorer la fiabilité des résultats.
RESULTATS :
Les accouchements (et les grossesses on imagine) de 112 femmes atteintes de fibromyalgie ont été comparés à ceux d'un groupe témoin de 487 femmes. Les parturientes FM avaient des taux plus élevés de croissance intra-utérin limitée (RCIU; 7,1% vs 1,0%, p = 0,001), d'avortements à répétition (9,8% vs 1,8%, p <0,001), de diabète sucré gestationnel (14,3% vs 7% , p = 0,012), et d'hydramnios (trop de liquide amniotique, qui est lié au diabète gestationnel par exemple) (12,5% vs 1,6%, p <0,001). Ces patients présentaient des taux inférieurs d'accouchements prématurés (PTD; 6,3% vs 16,7%, p = 0,018). Aucune différence significative n'a été notée entre les groupes concernant les taux d'accouchements par césarienne (CD) (15,2% vs 21,2%, p = 0,149) et les résultats périnataux tels que les scores d'Apgar bas (<7) à 1 et 5 min (vs 4,5% . 6,7%, p = 0,292 et 1,2% vs 0,6%, p = 0,372; respectivement). L'utilisation de deux modèles de régression logistique, l'association positive entre le FMS et RCIU (OR ajusté = 4,1, IC 95%: de 1,2 à 13,2, p = 0,02) et l'association négative avec DCP (OR = 0,3, IC 95% 0.2 à 0.6; p = 0,001) est restée importante.
CONCLUSION:
La FM est un facteur de risque indépendant pour la restriction de croissance intra-utérine. Néanmoins, elle est associé à des taux plus faibles de la prématurité.
Zéro comme conclusions MDR
Bon les filles, à quoi on doit faire gaffe : le diabète gestationnel...surtout que pas mal d'entre-nous sont aussi SOPK (syndrôme des ovaires polykistiques) qui est aussi un facteur de risque de diabète gestationnel (car le SOPK est souvent associé à une plus grande résistance à l'insuline, l'excès d'oestrogènes détruisant les récepteurs à insuline des cellules qui en porte...) On a aussi pas mal de filles obèses fibro... et on ne fait pas assez de sport (fatigue et douleurs nous limitant) et les bas taux de sérotonine nous font bouffer des carbohydrates (humm les brioches réconfortantes :p, mais ouille le sucre après)
Se faire détecter surtout si on a d'autres facteurs de risque (liste ici : http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_gestationnel_pm ) et un peu de prévention ne nuit pas (se reposer, mais se forcer dès qu'on peut aller faire les 30 min de marche quotidienne recommandées par le PNNS, manger sans se faire péter la glycémie, suivre les recommandations du PNNS doit suffir en prévention de première intention.) J'y reviendrai... ayant cette épée de damned-oclès sur la tête moi même (et pas envie de toutes les complications pour moi et pour bébé, dont masse kilos à porter :( )
Ça dit pas à quoi sont lié les avortements à répétition (notre intense fatigue ???) mais bon un argument supplémentaire pour se faire suivre et se reposer. Et si on est victime de ce truc horrible et que les médecins savent pas pourquoi, ben c'est ptet la fibro quoi pour nous, tout simplement.
On fait plus de petits bébés, mais qui naissent à terme et avec un bon score d'Apbidule (vitalité à la naissance en gros), ça c'est un point positif et qui donne le moral... dans ce cas on aura moins de mal à les sortir nos pitchou, c'est ptet pour ça qu'il n'y a pas plus de césarienne... ce que notre état de sédentaire chronique aurait pu laisser présager !
Les références complètes de l'article :
J Matern Fetal Neonatal Med. 2011 Nov;24(11):1325-8. Epub 2011 Feb 1.
Pregnancy outcome in patients with fibromyalgia syndrome.
Zioni T, Buskila D, Aricha-Tamir B, Wiznitzer A, Sheiner E.
Source
Faculty of Health Sciences, Soroka University Medical Center, Be’er-Sheva, Israel.
Une première remarque concernant le titre... l'article qui date pourtant de 2011 parle de syndrôme... faudrait réviser les mecs là... en effet la fibromyalgie est reconnue comme une maladie à part entière par l'OMS depuis 1992 quand même, et depuis janvier 2006, et les progrès de la recherche médicale, elle est codée sous M 79.7, sous son propre nom, dans la classification internationale des maladies (CIM).
Seconde remarque : dommage de ne pas avoir l'article en entier (faut payer :( ) pour connaître exactement les critères d'inclusion/d'exclusion de la population de fibro... en effet nous savons toutes aujourd'hui qu'il existe différents types de fibromyalgies : fibromyalgie associée ou non avec une autre pathologie douloureuse ou touchant les même structures (muscles, articulation), fibromyalgie générale ou localisée, fibromyalgie dont l'intensité des manifestations amène à des fibromyalgies invalidantes, lorsque d'autres restent compatibles avec la vie quotidienne, un emploi etc... (COOL j'ai réussi à mettre "fibromyalgie" au moins 15 fois... comme je trouve pas comment on tag les articles sur Blogger MDR :p)
Une discrimination plus fine des patientes fibros enceinte amènerait sûrement à des résultats plus efficaces en matière de prévention. Faut pas être professeur de médecine pour supposer que des fibromyalgies généralisées et invalidantes risquent de générer plus d'interactions avec l'état de grossesse, car cela est lié à des taux de substances dans l'organisme (neurotransmetteurs) et aussi des quantités de fatigue ou de douleur. Faudrait vérifier bien sûr, mais c'est une hypothèse qui semble loin d'être bête :)
En anglais :
Pregnancy outcome in patients with fibromyalgia syndrome.
AbstractOBJECTIVE:
To investigate pregnancy outcome of patients with fibromyalgia syndrome (FMS).
METHODS:
A retrospective cohort study comparing pregnancies of women with and without FMS was conducted. Multivariable logistic regression models was performed to control for confounders
RESULTS:
Deliveries of 112 women with FMS were compared with a control group of 487 deliveries of women without FMS. Parturients with FMS had higher rates of intrauterine growth restriction (IUGR; 7.1% vs. 1.0%, p = 0.001), recurrent abortions (9.8% vs. 1.8%, p < 0.001), gestational diabetes mellitus (14.3% vs. 7%, p = 0.012), and polyhydramnios (12.5% vs. 1.6%, p < 0.001). These patients had lower rates of preterm deliveries (PTD; 6.3% vs. 16.7%, p = 0.018). No significant differences were noted between the groups regarding the rates of cesarean deliveries (CD) (15.2% vs. 21.2%, p = 0.149) and perinatal outcomes such as low Apgar scores (<7) at 1 and 5 min (4.5% vs. 6.7%, p = 0.292 and 1.2% vs. 0.6%, p = 0.372; respectively). Using two multiple logistic regression models, the positive association between FMS and IUGR (adjusted OR = 4.1, 95% CI 1.2-13.2; p = 0.02) and the negative association with PTD (OR = 0.3, 95% CI 0.2-0.6; p = 0.001) remained significant.
CONCLUSION:
FMS is an independent risk factor for intrauterine growth restriction. Nevertheless, it is associated with lower rates of preterm deliveries.
En français (avé les commentaires)
Abstract
OBJECTIF :
Etudier les risques de la grossesse des patientes atteintes de fibromyalgie (FM) (j'ai expliqué djà pourquoi je vire "syndrôme" beurk, pas bien :) )
MÉTHODES :
Etude rétrospective (c'est à dire après la grossesse et l'accouchement quoi, et on aurait aimé savoir si ce sont les femmes qui ont déclaré leurs complications ou leurs médecins, mais bon... et combien de temps après aussi) comparant les grossesses de femmes avec et sans FM. (la seconde partie est inutile, ces chiffres pour la population ordinaire sont déjà connus, pour une population de 112 FM pas besoin d'aller chercher 487 témoins MDR :), ils zauraient du chercher 500 FM direct et comparer aux méta-analyses existantes ;))
Modèles de régression logistique multivariable a été réalisée afin de contrôler les facteurs de confusion = j'ai du faire traduire par google car on comprend rien, en gros ils ont fait de la cuisine statistique pour améliorer la fiabilité des résultats.
RESULTATS :
Les accouchements (et les grossesses on imagine) de 112 femmes atteintes de fibromyalgie ont été comparés à ceux d'un groupe témoin de 487 femmes. Les parturientes FM avaient des taux plus élevés de croissance intra-utérin limitée (RCIU; 7,1% vs 1,0%, p = 0,001), d'avortements à répétition (9,8% vs 1,8%, p <0,001), de diabète sucré gestationnel (14,3% vs 7% , p = 0,012), et d'hydramnios (trop de liquide amniotique, qui est lié au diabète gestationnel par exemple) (12,5% vs 1,6%, p <0,001). Ces patients présentaient des taux inférieurs d'accouchements prématurés (PTD; 6,3% vs 16,7%, p = 0,018). Aucune différence significative n'a été notée entre les groupes concernant les taux d'accouchements par césarienne (CD) (15,2% vs 21,2%, p = 0,149) et les résultats périnataux tels que les scores d'Apgar bas (<7) à 1 et 5 min (vs 4,5% . 6,7%, p = 0,292 et 1,2% vs 0,6%, p = 0,372; respectivement). L'utilisation de deux modèles de régression logistique, l'association positive entre le FMS et RCIU (OR ajusté = 4,1, IC 95%: de 1,2 à 13,2, p = 0,02) et l'association négative avec DCP (OR = 0,3, IC 95% 0.2 à 0.6; p = 0,001) est restée importante.
CONCLUSION:
La FM est un facteur de risque indépendant pour la restriction de croissance intra-utérine. Néanmoins, elle est associé à des taux plus faibles de la prématurité.
Zéro comme conclusions MDR
Bon les filles, à quoi on doit faire gaffe : le diabète gestationnel...surtout que pas mal d'entre-nous sont aussi SOPK (syndrôme des ovaires polykistiques) qui est aussi un facteur de risque de diabète gestationnel (car le SOPK est souvent associé à une plus grande résistance à l'insuline, l'excès d'oestrogènes détruisant les récepteurs à insuline des cellules qui en porte...) On a aussi pas mal de filles obèses fibro... et on ne fait pas assez de sport (fatigue et douleurs nous limitant) et les bas taux de sérotonine nous font bouffer des carbohydrates (humm les brioches réconfortantes :p, mais ouille le sucre après)
Se faire détecter surtout si on a d'autres facteurs de risque (liste ici : http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_gestationnel_pm ) et un peu de prévention ne nuit pas (se reposer, mais se forcer dès qu'on peut aller faire les 30 min de marche quotidienne recommandées par le PNNS, manger sans se faire péter la glycémie, suivre les recommandations du PNNS doit suffir en prévention de première intention.) J'y reviendrai... ayant cette épée de damned-oclès sur la tête moi même (et pas envie de toutes les complications pour moi et pour bébé, dont masse kilos à porter :( )
Ça dit pas à quoi sont lié les avortements à répétition (notre intense fatigue ???) mais bon un argument supplémentaire pour se faire suivre et se reposer. Et si on est victime de ce truc horrible et que les médecins savent pas pourquoi, ben c'est ptet la fibro quoi pour nous, tout simplement.
On fait plus de petits bébés, mais qui naissent à terme et avec un bon score d'Apbidule (vitalité à la naissance en gros), ça c'est un point positif et qui donne le moral... dans ce cas on aura moins de mal à les sortir nos pitchou, c'est ptet pour ça qu'il n'y a pas plus de césarienne... ce que notre état de sédentaire chronique aurait pu laisser présager !
Les références complètes de l'article :
J Matern Fetal Neonatal Med. 2011 Nov;24(11):1325-8. Epub 2011 Feb 1.
Pregnancy outcome in patients with fibromyalgia syndrome.
Zioni T, Buskila D, Aricha-Tamir B, Wiznitzer A, Sheiner E.
Source
Faculty of Health Sciences, Soroka University Medical Center, Be’er-Sheva, Israel.
Symptômes de fibromyalgie ou gros soucis ?
Voilà l'un des trucs que je trouve les plus stressant quand on est enceinte, de manière générale, et qu'on a en prime la fibromyalgie qui vient ajouter son lot de douleurs et de tracas parasites : ce que je ressens est-ce normal, ou pas ? Quand réagir ?
Je trouve qu'avec l'expérience on apprend à bien connaître ses symptômes de fibro, ses douleurs, les soucis ou malaises associés afin de s'inquiéter à bon escient... c'est là le rôle aussi d'un bon généraliste rassurant, détecter les problèmes de santé masqués par les douleurs de la fibro auxquelles on apprend nous à ne plus prêter attention (à force que ce corps crie "Au loup !") On a le droit d'avoir une fibromyalgie et... une tendinite parce qu'on a trop jardiné (eh eh ça sent le vécu MDR) ou un cancer (c'est ce qui est arrivé à mon père, du coup il a été diagnostiqué bien trop tard le pauvre :( ) ou un autre truc qui fait plus ou moins mal et qui n'a rien à voir...
Être enceinte remet notre étalonnage presque complètement à zéro... bon à part les douleurs bien à distance pour lesquelles on se doute que ça n'a pas de rapports surtout s'il s'est passé quelque chose (genre un orteil attaqué par le chat dans la nuit et qui va rester douloureux quelques jours) Plein de trucs se déplacent dans le ventre à cause de l'utérus, les intestins en particuliers, on ne les sent plus là où on les sent d'habitude, plein de nouveaux malaises et douleurs apparaissent... et un peu d'angoisse avant qu'on s'habitue et qu'on comprenne (tient, ben ça c'est mes ligaments, tient ça c'est une petite contraction d'entraînement de l'utérus, tient ça c'est bébé qui fait sa gym, etc... ) Et plus de médecin pour rassurer... le généraliste est généralement largué en obstétrique, et le gynéco ne nous connaît pas assez bien (si déjà il connaît la fibro c'est top:) )
Et puis l'angoisse de passer à côté d'un vrai truc, car on est plus seule dans le bateau, y'a le bébé, et on lui veut que du bien à ce petit ange. Et quelle angoisse quand on est primi comme moi et qu'on sait pas trop à la base à quoi s'attendre, même en lisant masse sites et forums... les autres femmes doivent s'inquiéter en cas de douleur, nous on doit apprendre à rester calme :) "Tu te fais de la bile cocotte, et y'a de fortes chances que ce ne soit rien, comme d'hab", sans s'en vouloir : "C'est normal que tu te stresses car c'est des trucs que tu ne connais pas, et que quand même, y'a le bébé".
Pour l'instant ça va j'ai à peu près identifié toutes les douleurs qui bercent mon quotidien... j'avais pas vraiment mal au début, donc je dirais 3 mois d'adaptation, avec beaucoup d'auto-réassurance ("attends encore un peu, tu vas pas débouler aux urgences tous les matins".) Je n'ai fait qu'un tour aux urgences à 2 mois de grossesse, mais j'avais des douleurs intolérables et surtout des douleurs de règle (particularité des contractions utérines) qui duraient depuis un paquet d'heures, non soulagées par spasfon + doliprane + bain. L'intensité, la durée et le type de douleurs, combiné à leur résistance m'ont guidé quoi. (D'abord je me suis dit : bah tu t'es tellement stressée que t'a empiré le truc, car à ce moment là on n'a rien vu aux échos, avec le recul il se pourrait que j'ai un fibrome utérin et c'est sûrement ça qui m'a fait mal à ce moment là, étiré parce que l'utérus grossissait et du coup était fort réactif, se contractait... j'en saurai plus dans 15 jours lors de la seconde écho officielle, conclusion : quand on a un truc on le sait en effet, le reste du temps faut s'auto-appaiser).
Aussi j'ai discuté à la mater (avec la secrétaire MDR mais merci à cette femme, qui par sa place a une vision très pragmatique des choses) de quels sont les signes d'urgence en cas de grossesse, elle m'a dit : les pertes de sang, la fièvre... donc tant que j'ai ni l'un ni l'autre j'essaye d'attendre... de me soulager par des plans B, de comprendre ce qui me fait mal... et faudrait que je fasse une liste : tout ce qui peut faire mal pendant la grossesse mais qui n'est pas grave :) elle est LONGUE pour une fibro !
Depuis je suis tombée sur une super liste sur un site, que je relis de temps en temps, et je me dis tant que la douleur n'est pas associée à un autre symptôme objectif, c'est que ça doit aller, et pour l'instant c'est le cas.
La liste est ici : http://www.babycenter.fr/a1500450/sant%C3%A9--des-sympt%C3%B4mes-quil-ne-faut-jamais-ignorer-pendant-la-grossesse
C'est pas pour psychoter plus hein :) C'est au contraire pour pouvoir trier dans les petits malaises et les douleurs, car comme vous le constaterez en lisant la douleur n'est pas le seul symptômes commun entre complication de la grossesse et fibro... il faut savoir ce qui est vraiment grave, pour rester ZEN le reste du temps :)
Je trouve qu'avec l'expérience on apprend à bien connaître ses symptômes de fibro, ses douleurs, les soucis ou malaises associés afin de s'inquiéter à bon escient... c'est là le rôle aussi d'un bon généraliste rassurant, détecter les problèmes de santé masqués par les douleurs de la fibro auxquelles on apprend nous à ne plus prêter attention (à force que ce corps crie "Au loup !") On a le droit d'avoir une fibromyalgie et... une tendinite parce qu'on a trop jardiné (eh eh ça sent le vécu MDR) ou un cancer (c'est ce qui est arrivé à mon père, du coup il a été diagnostiqué bien trop tard le pauvre :( ) ou un autre truc qui fait plus ou moins mal et qui n'a rien à voir...
Être enceinte remet notre étalonnage presque complètement à zéro... bon à part les douleurs bien à distance pour lesquelles on se doute que ça n'a pas de rapports surtout s'il s'est passé quelque chose (genre un orteil attaqué par le chat dans la nuit et qui va rester douloureux quelques jours) Plein de trucs se déplacent dans le ventre à cause de l'utérus, les intestins en particuliers, on ne les sent plus là où on les sent d'habitude, plein de nouveaux malaises et douleurs apparaissent... et un peu d'angoisse avant qu'on s'habitue et qu'on comprenne (tient, ben ça c'est mes ligaments, tient ça c'est une petite contraction d'entraînement de l'utérus, tient ça c'est bébé qui fait sa gym, etc... ) Et plus de médecin pour rassurer... le généraliste est généralement largué en obstétrique, et le gynéco ne nous connaît pas assez bien (si déjà il connaît la fibro c'est top:) )
Et puis l'angoisse de passer à côté d'un vrai truc, car on est plus seule dans le bateau, y'a le bébé, et on lui veut que du bien à ce petit ange. Et quelle angoisse quand on est primi comme moi et qu'on sait pas trop à la base à quoi s'attendre, même en lisant masse sites et forums... les autres femmes doivent s'inquiéter en cas de douleur, nous on doit apprendre à rester calme :) "Tu te fais de la bile cocotte, et y'a de fortes chances que ce ne soit rien, comme d'hab", sans s'en vouloir : "C'est normal que tu te stresses car c'est des trucs que tu ne connais pas, et que quand même, y'a le bébé".
Pour l'instant ça va j'ai à peu près identifié toutes les douleurs qui bercent mon quotidien... j'avais pas vraiment mal au début, donc je dirais 3 mois d'adaptation, avec beaucoup d'auto-réassurance ("attends encore un peu, tu vas pas débouler aux urgences tous les matins".) Je n'ai fait qu'un tour aux urgences à 2 mois de grossesse, mais j'avais des douleurs intolérables et surtout des douleurs de règle (particularité des contractions utérines) qui duraient depuis un paquet d'heures, non soulagées par spasfon + doliprane + bain. L'intensité, la durée et le type de douleurs, combiné à leur résistance m'ont guidé quoi. (D'abord je me suis dit : bah tu t'es tellement stressée que t'a empiré le truc, car à ce moment là on n'a rien vu aux échos, avec le recul il se pourrait que j'ai un fibrome utérin et c'est sûrement ça qui m'a fait mal à ce moment là, étiré parce que l'utérus grossissait et du coup était fort réactif, se contractait... j'en saurai plus dans 15 jours lors de la seconde écho officielle, conclusion : quand on a un truc on le sait en effet, le reste du temps faut s'auto-appaiser).
Aussi j'ai discuté à la mater (avec la secrétaire MDR mais merci à cette femme, qui par sa place a une vision très pragmatique des choses) de quels sont les signes d'urgence en cas de grossesse, elle m'a dit : les pertes de sang, la fièvre... donc tant que j'ai ni l'un ni l'autre j'essaye d'attendre... de me soulager par des plans B, de comprendre ce qui me fait mal... et faudrait que je fasse une liste : tout ce qui peut faire mal pendant la grossesse mais qui n'est pas grave :) elle est LONGUE pour une fibro !
Depuis je suis tombée sur une super liste sur un site, que je relis de temps en temps, et je me dis tant que la douleur n'est pas associée à un autre symptôme objectif, c'est que ça doit aller, et pour l'instant c'est le cas.
La liste est ici : http://www.babycenter.fr/a1500450/sant%C3%A9--des-sympt%C3%B4mes-quil-ne-faut-jamais-ignorer-pendant-la-grossesse
C'est pas pour psychoter plus hein :) C'est au contraire pour pouvoir trier dans les petits malaises et les douleurs, car comme vous le constaterez en lisant la douleur n'est pas le seul symptômes commun entre complication de la grossesse et fibro... il faut savoir ce qui est vraiment grave, pour rester ZEN le reste du temps :)
mardi 27 novembre 2012
Avoir mal quand le bébé bouge
La fibromyalgie pendant la grossesse semble conférer à certaines d'entre nous la faculté (très bonne conscience corporelle et hypersensibilité) de sentir leur bébé bouger particulièrement tôt. Bon c'est le côté positif... le côté négatif c'est que lorsqu'il bouge il peut faire mal... je me suis demandée si j'étais seule à avoir mal quand mon bébé bougeait à seulement 4 mois de grossesse... et j'ai retrouvé des témoignages concordant sur des forums anglo-saxons. Après cela devient courant hein, quand bébé se la joue à la Bruce Lee dans le foie ou les côtes, mais moi j'en suis pas là encore :).
Voilà j'ai senti à 3,5 mois... au lieu de petites ailes de papillon c'était plutôt la sensation qu'on me frottait une biscotte dans le ventre, ou un hamster qui s'énerve contre la porte de sa cage. J'ai aussi eu les série de bulles qui elles étaient indolores.
Les mouvements sont devenus plus perceptibles, saltos et surtout l'impression que le bébé se couche en travers du ventre :). Ce n'est qu'une impression, mais ça tire sur les pauvres intestins qui ont été virés de leur nid par le gros coucou utérus, s'ils sont sensibles aïe ! Les mouvements en eux même sont aussi parfois douloureux... j'ai alors l'impression d'être enceinte d'un shuriken.
Ca reste acceptable... du 4 5 on va dire, et puis les douleurs lorsqu'on sait ce que c'est c'est plus facile d'y faire face... le bain chaud apaise un peu l'hypersensibilité de la région et les mouvements du hamster furieux redeviennent juste des sensations, comme aussi le fait de frotter doucement la peau du ventre et du bas du dos, et les ptits mouvements trés doux du bassin, genre mon bassin est un rocking-chair à bébé. Pour calmer le hamster je me couche, surtout sur le côté gauche qu'on adore tout les deux, là sa piscine doit être bien déployée et je le sens faire ses saltos mais ça ne me fait plus mal.
Bon tfasson avoir mal c'est notre quotidien... autant se consoler en se disant que du coup c'est top de sentir à 3,5 mois pour une primipare :) et puis faut essayer de pas se stresser pour la suite trop vite... qu'est-ce que ce sera quand il aura la taille d'un chat AAHHhhh :) Je positive en me disant que d'ici là je *communiquerai* mieux avec lui pour le faire se mettre bien.
Voilà j'ai senti à 3,5 mois... au lieu de petites ailes de papillon c'était plutôt la sensation qu'on me frottait une biscotte dans le ventre, ou un hamster qui s'énerve contre la porte de sa cage. J'ai aussi eu les série de bulles qui elles étaient indolores.
Les mouvements sont devenus plus perceptibles, saltos et surtout l'impression que le bébé se couche en travers du ventre :). Ce n'est qu'une impression, mais ça tire sur les pauvres intestins qui ont été virés de leur nid par le gros coucou utérus, s'ils sont sensibles aïe ! Les mouvements en eux même sont aussi parfois douloureux... j'ai alors l'impression d'être enceinte d'un shuriken.
Ca reste acceptable... du 4 5 on va dire, et puis les douleurs lorsqu'on sait ce que c'est c'est plus facile d'y faire face... le bain chaud apaise un peu l'hypersensibilité de la région et les mouvements du hamster furieux redeviennent juste des sensations, comme aussi le fait de frotter doucement la peau du ventre et du bas du dos, et les ptits mouvements trés doux du bassin, genre mon bassin est un rocking-chair à bébé. Pour calmer le hamster je me couche, surtout sur le côté gauche qu'on adore tout les deux, là sa piscine doit être bien déployée et je le sens faire ses saltos mais ça ne me fait plus mal.
Bon tfasson avoir mal c'est notre quotidien... autant se consoler en se disant que du coup c'est top de sentir à 3,5 mois pour une primipare :) et puis faut essayer de pas se stresser pour la suite trop vite... qu'est-ce que ce sera quand il aura la taille d'un chat AAHHhhh :) Je positive en me disant que d'ici là je *communiquerai* mieux avec lui pour le faire se mettre bien.
dimanche 25 novembre 2012
Entrée dans le cinquième mois
Mon dieu ce ventre que je me tape ! Ah mais non... en vrai c'est juste le cul du chat... va falloir freiner sur les croquettes pépère :)
Les chats, en tout cas les miens, ont l'air d'adorer mon ventre de femme enceinte... serait-ce la chaleur due à la progestérone ? Ou qu'ils marquent ainsi leur contentement que futur brailleur soit tout calme (pour l'instant) ?
En tout cas ils sont l'une des seules solutions aux douleurs que j'éprouve dans cette zone, ronrons vibrants et gros pack chaud naturel, le TOP. Des fois même je les kidnappe pour les mettre sur moi.
Bon alors qu'est-ce que ça donne l'association fibromyalgie et grossesse au bout de 4 mois ? La fin du premier trimestre a marqué la fin des nausées quasi-permanentes... ouf, car c'est lourd ! Ça revient une fois de temps en temps quand je suis bien fatiguée mais c'est supportable. Quelques pastilles Vichy, un peu de coca (sans caféine hein) et de la patience...
La fatigue est toujours très présente... certains jours c'est à ne pas sortir du lit, juste pour pipi quoi. Bon comme tout le monde me répète : repose-toi, repose-toi, benh je me repose, mais j'avoue je m'emmerde comme un rat mort. Heureusement, il y a les chats qui me tiennent compagnie. J'ai aussi eu quelques supers journées (souvent en liens avec de rares super nuits, des nuits comme on rêve de faire quand on a la fibro : bon gros dodo profond sans se réveiller 12 000 fois parce qu'il y a un ptit pli qui gêne, une douleur dans le pied, ou même des fois pour rien. Juste un réveil pour se dire : eeh mais fait jour ! Purée j'ai dormi toute la nuit !!!) Merci les hormones, l'acupuncteur et le kiné !!! J'en ai profité pour sortir marcher et m'assoir au soleil histoire de faire de la vit D.
La douleur là c'est autre chose... elle s'était faite discrète lors du premier trimestre, mais revient avec des renforts depuis le 4ème mois !!! Déjà depuis 3,5 mois je sens le bébé, et quand on a la fibromyalgie "sentir" ça veut pas dire que ça chatouille... bon gros point positif j'ai senti bb super tôt, merci l'hypersensibilité, 3,5 mois pour une primi c'est top... mais bon bien souvent c'est plutôt douloureux, les ailes de papillons des autres c'est plutôt genre des grattouillis de hamster qui veut à tout prix sortir de sa cage, les remous ça va, par contre par moment j'ai l'impression qu'il se couche de tout son long dans le travers et là ça ça fait bien mal. Je sais que c'est juste une impression, car il est plutôt en forme de petite boule encore, mais il doit appuyer sur des trucs, ou peut être c'est à force de bouger que ça devient sensible...
J'ai eu des douleurs lors de la remontée de l'utérus dans le (au passage ça a soulagé la vessie fiouuuf), merci les ligaments qui tirent, deux aiguilles à tricoter plantées entre le bassin et les reins, des douleurs au niveau du bassin, sacro-iliaque et pubalgie MDR comme si j'avais une tête à faire du foot !!! C'est les hormones ça... je me suis même fait un tour de rein en... jetant un slip au sale ! Rôôô ste loose :) Pas mal de douleur liées à ma colopathie fonctionnelle qui fait la fête avec le ralentissement du transit lié à la progestérone et le bordel général dans les intestins repoussés de tous les côtés par l'utérus ! Quelques douleurs dans le périnée, genre quelqu'un joue avec une boîte de punaises pour voir combien il peut en planter sur la surface... bon ça c'est des douleurs de fibro à la con liées à rien, juste que ça travaille par là et que c'est bien irrigué... j'avais ces douleurs plutôt dans les pieds ou les mains habituellement.
Bref les douleurs de fibromyalgie pure me laissent relativement tranquille, à condition que les douleurs niveau bide soient pas trop fortes, mais oui pas mal de douleurs liées à la grossesse sans trop de solutions (paracétamol toujours aussi inefficace). Pour le lumbago j'ai du prendre un peu d'efferalgan codéïné, la codéïne étant l'antalgique de stade II le moins mal adapté à la grossesse. Beaucoup de culpabilité, mais pas le choix :( les douleurs de fibro avaient grave monté dans les aiguës. Je ne regrette pas, avec seulement une ou 2 prises par jour c'est passé en moins d'une semaine. Le médecin avait aussi prescrit un décontracturant musculaire et un anti-inflammatoire... là pas moyen que je prenne l'un ou l'autre. La sédation musculaire on l'obtient très bien lorsque la douleur diminue, avec des ptits coussins ou des bains chauds, le kiné (et les massages en général, merci mon chéri qui me masse souvent) et l'acupuncteur, pas besoin d'aller s'intoxiquer, quand aux anti-inf... beaucoup trop dangereux selon moi, même s'il a vérifié celui qu'il m'a donné sur son Vidal. Je me suis dit : voyons déjà en baissant la douleur ce que ça raconte, et bingo !!!
Bon ça reste supportable hein... bb continue de jouer son office de méga antalgique merci les hormones :) et j'ai des moments (courts) de répit (courts mais ça fait du bien !!!)
Qu'est-ce que je fais ? Je me repose beaucoup allongée, ça limite les douleurs au niveau des ligaments, dos, toussa, j'aime mieux me lever franco pour aller marcher dehors pas trop longtemps que de trop traîner dans la maison et finir le soir en pleurant tellement j'ai mal à ces ronudju de ligaments. Je me masse le ventre et le dos, tout doucement, et fait des ptits exercices de kiné pour le bassin, ça me soulage. Je vois le kiné toujours, deux fois par semaine. Après 3 séances d'acupuncture une petite pause, mais j'y retourne le mois prochain. Bien boire, du magnésium pour le transit, les récepteurs NMDA, les ligaments, je fais gaffe à ce que je mange niveau colopathie, heu... des bains chauds pendant 2 heures si besoin :) Un peu de TENS... mais comme on peut pas les utiliser là où j'ai mal (ventre et bas du dos contre-indiqués pendant la grossesse) et qu'ailleurs j'ai pas trop mal... je les utilise moins que lors du premier trimestre.
Maintenant faut attendre... bébé va grossir et recommencer à appuyer copieusement partout :) mais bon je m'habitue à mes nouvelles douleurs qui deviennent moins angoissantes du coup (dur dur d'avoir mal au ventre enceinte et de devoir MAX se raisonner que tout va bien et que c'est juste cette connerie de maladie...)
Les chats, en tout cas les miens, ont l'air d'adorer mon ventre de femme enceinte... serait-ce la chaleur due à la progestérone ? Ou qu'ils marquent ainsi leur contentement que futur brailleur soit tout calme (pour l'instant) ?
En tout cas ils sont l'une des seules solutions aux douleurs que j'éprouve dans cette zone, ronrons vibrants et gros pack chaud naturel, le TOP. Des fois même je les kidnappe pour les mettre sur moi.
Bon alors qu'est-ce que ça donne l'association fibromyalgie et grossesse au bout de 4 mois ? La fin du premier trimestre a marqué la fin des nausées quasi-permanentes... ouf, car c'est lourd ! Ça revient une fois de temps en temps quand je suis bien fatiguée mais c'est supportable. Quelques pastilles Vichy, un peu de coca (sans caféine hein) et de la patience...
La fatigue est toujours très présente... certains jours c'est à ne pas sortir du lit, juste pour pipi quoi. Bon comme tout le monde me répète : repose-toi, repose-toi, benh je me repose, mais j'avoue je m'emmerde comme un rat mort. Heureusement, il y a les chats qui me tiennent compagnie. J'ai aussi eu quelques supers journées (souvent en liens avec de rares super nuits, des nuits comme on rêve de faire quand on a la fibro : bon gros dodo profond sans se réveiller 12 000 fois parce qu'il y a un ptit pli qui gêne, une douleur dans le pied, ou même des fois pour rien. Juste un réveil pour se dire : eeh mais fait jour ! Purée j'ai dormi toute la nuit !!!) Merci les hormones, l'acupuncteur et le kiné !!! J'en ai profité pour sortir marcher et m'assoir au soleil histoire de faire de la vit D.
La douleur là c'est autre chose... elle s'était faite discrète lors du premier trimestre, mais revient avec des renforts depuis le 4ème mois !!! Déjà depuis 3,5 mois je sens le bébé, et quand on a la fibromyalgie "sentir" ça veut pas dire que ça chatouille... bon gros point positif j'ai senti bb super tôt, merci l'hypersensibilité, 3,5 mois pour une primi c'est top... mais bon bien souvent c'est plutôt douloureux, les ailes de papillons des autres c'est plutôt genre des grattouillis de hamster qui veut à tout prix sortir de sa cage, les remous ça va, par contre par moment j'ai l'impression qu'il se couche de tout son long dans le travers et là ça ça fait bien mal. Je sais que c'est juste une impression, car il est plutôt en forme de petite boule encore, mais il doit appuyer sur des trucs, ou peut être c'est à force de bouger que ça devient sensible...
J'ai eu des douleurs lors de la remontée de l'utérus dans le (au passage ça a soulagé la vessie fiouuuf), merci les ligaments qui tirent, deux aiguilles à tricoter plantées entre le bassin et les reins, des douleurs au niveau du bassin, sacro-iliaque et pubalgie MDR comme si j'avais une tête à faire du foot !!! C'est les hormones ça... je me suis même fait un tour de rein en... jetant un slip au sale ! Rôôô ste loose :) Pas mal de douleur liées à ma colopathie fonctionnelle qui fait la fête avec le ralentissement du transit lié à la progestérone et le bordel général dans les intestins repoussés de tous les côtés par l'utérus ! Quelques douleurs dans le périnée, genre quelqu'un joue avec une boîte de punaises pour voir combien il peut en planter sur la surface... bon ça c'est des douleurs de fibro à la con liées à rien, juste que ça travaille par là et que c'est bien irrigué... j'avais ces douleurs plutôt dans les pieds ou les mains habituellement.
Bref les douleurs de fibromyalgie pure me laissent relativement tranquille, à condition que les douleurs niveau bide soient pas trop fortes, mais oui pas mal de douleurs liées à la grossesse sans trop de solutions (paracétamol toujours aussi inefficace). Pour le lumbago j'ai du prendre un peu d'efferalgan codéïné, la codéïne étant l'antalgique de stade II le moins mal adapté à la grossesse. Beaucoup de culpabilité, mais pas le choix :( les douleurs de fibro avaient grave monté dans les aiguës. Je ne regrette pas, avec seulement une ou 2 prises par jour c'est passé en moins d'une semaine. Le médecin avait aussi prescrit un décontracturant musculaire et un anti-inflammatoire... là pas moyen que je prenne l'un ou l'autre. La sédation musculaire on l'obtient très bien lorsque la douleur diminue, avec des ptits coussins ou des bains chauds, le kiné (et les massages en général, merci mon chéri qui me masse souvent) et l'acupuncteur, pas besoin d'aller s'intoxiquer, quand aux anti-inf... beaucoup trop dangereux selon moi, même s'il a vérifié celui qu'il m'a donné sur son Vidal. Je me suis dit : voyons déjà en baissant la douleur ce que ça raconte, et bingo !!!
Bon ça reste supportable hein... bb continue de jouer son office de méga antalgique merci les hormones :) et j'ai des moments (courts) de répit (courts mais ça fait du bien !!!)
Qu'est-ce que je fais ? Je me repose beaucoup allongée, ça limite les douleurs au niveau des ligaments, dos, toussa, j'aime mieux me lever franco pour aller marcher dehors pas trop longtemps que de trop traîner dans la maison et finir le soir en pleurant tellement j'ai mal à ces ronudju de ligaments. Je me masse le ventre et le dos, tout doucement, et fait des ptits exercices de kiné pour le bassin, ça me soulage. Je vois le kiné toujours, deux fois par semaine. Après 3 séances d'acupuncture une petite pause, mais j'y retourne le mois prochain. Bien boire, du magnésium pour le transit, les récepteurs NMDA, les ligaments, je fais gaffe à ce que je mange niveau colopathie, heu... des bains chauds pendant 2 heures si besoin :) Un peu de TENS... mais comme on peut pas les utiliser là où j'ai mal (ventre et bas du dos contre-indiqués pendant la grossesse) et qu'ailleurs j'ai pas trop mal... je les utilise moins que lors du premier trimestre.
Maintenant faut attendre... bébé va grossir et recommencer à appuyer copieusement partout :) mais bon je m'habitue à mes nouvelles douleurs qui deviennent moins angoissantes du coup (dur dur d'avoir mal au ventre enceinte et de devoir MAX se raisonner que tout va bien et que c'est juste cette connerie de maladie...)
vendredi 16 novembre 2012
Sevrage...
Je pense que la première chose qu'on souhaite faire quand on apprend qu'on est enceinte et qu'on prend des antalgiques... c'est arrêter son traitement. Attention d'autres traitements ne peuvent pas être arrêtés comme ça... mais en général les femmes qui les prennent sont au courant. Dans ces cas là... vite le médecin (moi inutile, et puis j'en étais pas à mon premier sevrage) et n'oubliez pas que le 15 donne des conseils médicaux en cas d'urgence, et rassurent aussi :)
Si vous avez été amenée à prendre des médocs sans savoir que vous étiez enceinte, essayez de ne pas ajouter de la culpabilité au truc : 1 : ça arrive, 2 : plein de médocs sont déconseillés pendant la grossesse, mais c'est surtout qu'on ne sait pas ce qu'ils feraient (quelle femme accepterait de faire des tests de médocs enceinte ???) peut-être rien (puisque c'est fait, pensez positif hein, le stress ça rajoute juste des toxines à votre bébé sans permettre de revenir en arrière pour pas prendre les médocs) 3 : Dites vous que les 15 premiers jours après l'ovulation (soit semaines 3 et 4 après vos dernières règles, semaine 1 et 2 il existait même pas d'ailleurs) il était en *apesanteur* dans vos trompes et votre utérus, et n'avait pas beaucoup d'échanges avec vous, c'est toujours ça de moins 4 : vous pouvez aller vous réconfortez sur le site du CRAT qui référencie pas mal de médocs et leurs effets sur la grossesse/l'allaitement, vous verrez que votre cas n'étant pas unique, y'a des données sur les expositions précoces, et bien souvent ce n'est pas ça qui est responsable des fausses couches et autres soucis.
Voilà tout ce que je me suis passé en boucle dans la tête pour me réconforter, de toute façon malheureusement c'était fait. Soyez moins godiche aussi... claquez le test de grossesse plus vite :)
Bon... le sevrage... pour le Lyrica vu la dose, je pense pas que ça ai joué un grand rôle sur mon syndrome de sevrage (25 mg). Par contre le Tramadol... la c'est pas le Nord... mais c'est la mort... et on a une grosse pensée pour les drogués qui se trouvent en manque... passer de 250 mg de Tramadol par jour à rien... faut s'accrocher. Lorsque je faisais mes PMA j'avais un protocole de sevrage un peu moins violent (j'avais des doses plus faibles aussi). Mais là pas le choix (et puis pas l'envie non plus de prendre ces trucs une minute de plus). J'ai pas dormi pendant 3 nuits... bouffées de chaleur, sueurs froides, une sensation de malaise très intense, impossible de se trouver *bien* quelque soit la position, une majoration de mon hypersensibilité, beaucoup, beaucoup de douleurs... Courage si vous devez passer par là... accrochez vous, y'en a pour quelques jours seulement (moi une petite semaine), et chaque heure qui passe ça va un peu mieux... concentrez-vous sur le fait que ça aura une fin à un moment donné.
Qu'est-ce qui m'a aidé ? Essayer de rester calme pour me couvrir/découvrir 50 000 fois par jour et supporter les frissons et les décharges de douleurs, les jambes sans repos etc... oui essayer de garder son calme, mais c'est pas facile... alors aussi : accepter de péter les plombs... gueuler un bon coup ça fait du bien aussi, mais pas trop et pas trop longtemps :p pleurer, en plus les larmes ça évacue plein de trucs. Bien boire pour compenser la sueur, et favoriser le drainage des produits, prendre des bains chauds... parfois y'a que ça qui me permettait de me réchauffer. Un chéri gentil qui vous soutient... penser au bébé, celles qui taffent je vois pas comment on peut gérer ça et le boulot... faudrait être arrêtée ! On peut tenter de prendre le relais avec du Paracétamol... moi ça me fait généralement rien, mais ça coute rien d'essayer. Malheureusement on est privé de tous les plans B phyto ou huiles essentielles ou autre :( ce qui n'aide pas.
Psychologiquement ce qui m'aide aussi dans ces cas là c'est de m'évader de mon corps par la pensée (ça demande un peu de pratique, ça ressemble un peu à de l'hypnose ou sophro, mais on peut apprendre à faire ça tout seul, le cerveau s'y prête très bien quand on a super mal, c'est comme ça que certains torturés résistaient.) Pouvoir fixer son attention sur autre chose pourrait aider (genre une conversation, un bon film etc...) mais c'est pas facile quand la douleur est trop forte, de la musique moi ça marche (des trucs bien violent au casque) et du rêve éveillé donc... et pareil faut pas se réfréner sur la violence du truc, ou la nunuchitude, OSEF... l'important c'est de tenir, de faire passer le temps. J'ai pensé à mon bébé bien sûr (en mode gaga) mais ça me tenait pas assez fort... j'ai tenté mes paysages intérieurs, mes souvenirs les plus forts aussi, des bons hein, et des *go fast* à moto ou voiture genre Need for Speed... trop nul pour une fille :) mais moi ça me permet de quitter mon corps quand il déconne trop... je suis des routes, des auto-routes que je connais...
Ça n'enlève rien à la douleur ou au malaise... mais ça fixe l'attention sur autre chose et ça fait s'écouler le temps jusqu'à un mieux. Qui va venir... promis, y'a un moment où ça se rééquilibre dans le corps et c'est nettement moins pénible... et là les hormones de la grossesse devraient vous donner un bon coup de pouce.
N'oubliez pas qu'entre la dernière prise de médoc et le déclenchement du sevrage il vous reste quelques heures... elles sont super importantes, déjà gardez les pour vous, pas le moment de faire le ménage ou de répondre au téléphone à Tatie Casse-pied... préparez-vous, trouvez votre pyjama préféré, vos chaussettes préférées, votre meilleure robe de chambre et tout, le chauffage d'appoint, préparez vous à boire, le paracétamol à portée de main, toussa, allongez vous et profitez de ces derniers instants où ça va pour vous reposer et vous détendre, vous allez en avoir besoin.
Contrairement aux idées reçues on est super fortes... voilà une nouvelle occasion de se le prouver et d'être fière quand on a réussi à ne faire *que* 3 crises de nerfs :)... et promis promis ça a une fin :) Courage !
Si vous avez été amenée à prendre des médocs sans savoir que vous étiez enceinte, essayez de ne pas ajouter de la culpabilité au truc : 1 : ça arrive, 2 : plein de médocs sont déconseillés pendant la grossesse, mais c'est surtout qu'on ne sait pas ce qu'ils feraient (quelle femme accepterait de faire des tests de médocs enceinte ???) peut-être rien (puisque c'est fait, pensez positif hein, le stress ça rajoute juste des toxines à votre bébé sans permettre de revenir en arrière pour pas prendre les médocs) 3 : Dites vous que les 15 premiers jours après l'ovulation (soit semaines 3 et 4 après vos dernières règles, semaine 1 et 2 il existait même pas d'ailleurs) il était en *apesanteur* dans vos trompes et votre utérus, et n'avait pas beaucoup d'échanges avec vous, c'est toujours ça de moins 4 : vous pouvez aller vous réconfortez sur le site du CRAT qui référencie pas mal de médocs et leurs effets sur la grossesse/l'allaitement, vous verrez que votre cas n'étant pas unique, y'a des données sur les expositions précoces, et bien souvent ce n'est pas ça qui est responsable des fausses couches et autres soucis.
Voilà tout ce que je me suis passé en boucle dans la tête pour me réconforter, de toute façon malheureusement c'était fait. Soyez moins godiche aussi... claquez le test de grossesse plus vite :)
Bon... le sevrage... pour le Lyrica vu la dose, je pense pas que ça ai joué un grand rôle sur mon syndrome de sevrage (25 mg). Par contre le Tramadol... la c'est pas le Nord... mais c'est la mort... et on a une grosse pensée pour les drogués qui se trouvent en manque... passer de 250 mg de Tramadol par jour à rien... faut s'accrocher. Lorsque je faisais mes PMA j'avais un protocole de sevrage un peu moins violent (j'avais des doses plus faibles aussi). Mais là pas le choix (et puis pas l'envie non plus de prendre ces trucs une minute de plus). J'ai pas dormi pendant 3 nuits... bouffées de chaleur, sueurs froides, une sensation de malaise très intense, impossible de se trouver *bien* quelque soit la position, une majoration de mon hypersensibilité, beaucoup, beaucoup de douleurs... Courage si vous devez passer par là... accrochez vous, y'en a pour quelques jours seulement (moi une petite semaine), et chaque heure qui passe ça va un peu mieux... concentrez-vous sur le fait que ça aura une fin à un moment donné.
Qu'est-ce qui m'a aidé ? Essayer de rester calme pour me couvrir/découvrir 50 000 fois par jour et supporter les frissons et les décharges de douleurs, les jambes sans repos etc... oui essayer de garder son calme, mais c'est pas facile... alors aussi : accepter de péter les plombs... gueuler un bon coup ça fait du bien aussi, mais pas trop et pas trop longtemps :p pleurer, en plus les larmes ça évacue plein de trucs. Bien boire pour compenser la sueur, et favoriser le drainage des produits, prendre des bains chauds... parfois y'a que ça qui me permettait de me réchauffer. Un chéri gentil qui vous soutient... penser au bébé, celles qui taffent je vois pas comment on peut gérer ça et le boulot... faudrait être arrêtée ! On peut tenter de prendre le relais avec du Paracétamol... moi ça me fait généralement rien, mais ça coute rien d'essayer. Malheureusement on est privé de tous les plans B phyto ou huiles essentielles ou autre :( ce qui n'aide pas.
Psychologiquement ce qui m'aide aussi dans ces cas là c'est de m'évader de mon corps par la pensée (ça demande un peu de pratique, ça ressemble un peu à de l'hypnose ou sophro, mais on peut apprendre à faire ça tout seul, le cerveau s'y prête très bien quand on a super mal, c'est comme ça que certains torturés résistaient.) Pouvoir fixer son attention sur autre chose pourrait aider (genre une conversation, un bon film etc...) mais c'est pas facile quand la douleur est trop forte, de la musique moi ça marche (des trucs bien violent au casque) et du rêve éveillé donc... et pareil faut pas se réfréner sur la violence du truc, ou la nunuchitude, OSEF... l'important c'est de tenir, de faire passer le temps. J'ai pensé à mon bébé bien sûr (en mode gaga) mais ça me tenait pas assez fort... j'ai tenté mes paysages intérieurs, mes souvenirs les plus forts aussi, des bons hein, et des *go fast* à moto ou voiture genre Need for Speed... trop nul pour une fille :) mais moi ça me permet de quitter mon corps quand il déconne trop... je suis des routes, des auto-routes que je connais...
Ça n'enlève rien à la douleur ou au malaise... mais ça fixe l'attention sur autre chose et ça fait s'écouler le temps jusqu'à un mieux. Qui va venir... promis, y'a un moment où ça se rééquilibre dans le corps et c'est nettement moins pénible... et là les hormones de la grossesse devraient vous donner un bon coup de pouce.
N'oubliez pas qu'entre la dernière prise de médoc et le déclenchement du sevrage il vous reste quelques heures... elles sont super importantes, déjà gardez les pour vous, pas le moment de faire le ménage ou de répondre au téléphone à Tatie Casse-pied... préparez-vous, trouvez votre pyjama préféré, vos chaussettes préférées, votre meilleure robe de chambre et tout, le chauffage d'appoint, préparez vous à boire, le paracétamol à portée de main, toussa, allongez vous et profitez de ces derniers instants où ça va pour vous reposer et vous détendre, vous allez en avoir besoin.
Contrairement aux idées reçues on est super fortes... voilà une nouvelle occasion de se le prouver et d'être fière quand on a réussi à ne faire *que* 3 crises de nerfs :)... et promis promis ça a une fin :) Courage !
Découvrir qu'on est enceinte...
Avoir une maladie chronique quand on est une jeune femme en âge d'avoir un bébé c'est se poser masse questions... la maladie n'est pas toujours facile au quotidien... est-ce que ce sera pire ? Moins pire ? Comment je vais faire avec mes traitements (forcément ils ne sont pas compatibles avec la grossesse) ? Comment je vais gérer mes symptômes sans médocs (ou si peu...) etc...
Quand je suis tombée enceinte je ne m'y attendais pas du tout. Ma fibro a été déclenchée par des traitements de PMA (procréation médicalement assistée) et j'ai poursuivi la PMA malgré la fatigue et les douleurs... sans succès jusqu'à dire stop, la maladie évoluait et cela devenait chaud à gérer. Bref... je m'étais fait une raison, à 37 ans passés : les enfants, ça ne sera pas pour toi. Et puis les aléas de la vie amoureuse sont ainsi faits, j'ai changé de conjoint. Je l'ai rapidement briefé : on n'aura pas d'enfants, je suis stérile. On s'est pas pris la tête... et 6 mois plus tard benh... MIRACLE :) (perdez pas espoir les filles fibro en PMA... Ça m'a pris 15 ans. On est un certain nombre à cumuler fibro et infertilité, un autre jour je vous dirai pourquoi :) )
Parmi les petits signes que j'étais enceinte j'allais soudain vachement mieux, mieux que depuis des mois... entre le "mais mon soutif a rétréci au lavage ou quoi ???", le chat perché sur le bide (hum t'es chaude maman avec la progestérone !!!), les *faux petits boutons sur les tétons* (tubercules de Montgomery) "Heu j'en avais autant la semaine dernière ou pas ?" et des douleurs de règle de ouf... genre le combat dans la Guerre des étoiles... j'avais paradoxalement la pêche et beaucoup moins de douleurs de fibro. Forcément avec les hormones et mon traitement c'était la fête.
Bon qui dit douleur de règle dit ça va venir... et puis ça vient pas, on se bile plus quand on a des cycles à la base irréguliers et à rallonge. Surtout si on s'est djà fait trop de fausses joies pendant la PMA, "Te fait pas de film cocotte... tu sais que plus tu y penses plus ça les bloque ces fichues reds". Un jour les douleurs de règle s'estompent, mais ni les gros seins, ni les tubercules, ni la pêche... et là on se dit : "Ouh merde, et si c'était la bonne cette fois ?"
Test de grossesse avec le plaisir de la petite barre tant attendue... et la BIG culpabilité, hier soir j'ai encore pris mon gros Tramadol qui tâche et mon Lyrica... je suis enceinte d'un monstre maintenant par ma faute :( ! La pure malédiction...
Bien sûr j'ai tout de suite arrêté mes traitements... et pris un RdV pour une écho de datation, vu mes cycles en accordéon, pas de choix. Là m'attendait : le sevrage en urgence de dérivés morphiniques, et les questions, dont la plus grave : bébé a t-il souffert de son exposition aux médocs ? J'ai essayé de me tranquilliser en me disant que cela arrivait à plein d'autres femmes, même ordinaires, qui repensent par exemple à l'alcool qu'elles ont bu sans savoir qu'elles étaient enceintes... ça arrive, et à des tas de filles chouettes et responsables.
La bonne nouvelle c'est que les hormones avaient quand même l'air d'améliorer mon cas, et que je pouvais avoir espoir qu'après le sevrage ça serait supportable.
Quand je suis tombée enceinte je ne m'y attendais pas du tout. Ma fibro a été déclenchée par des traitements de PMA (procréation médicalement assistée) et j'ai poursuivi la PMA malgré la fatigue et les douleurs... sans succès jusqu'à dire stop, la maladie évoluait et cela devenait chaud à gérer. Bref... je m'étais fait une raison, à 37 ans passés : les enfants, ça ne sera pas pour toi. Et puis les aléas de la vie amoureuse sont ainsi faits, j'ai changé de conjoint. Je l'ai rapidement briefé : on n'aura pas d'enfants, je suis stérile. On s'est pas pris la tête... et 6 mois plus tard benh... MIRACLE :) (perdez pas espoir les filles fibro en PMA... Ça m'a pris 15 ans. On est un certain nombre à cumuler fibro et infertilité, un autre jour je vous dirai pourquoi :) )
Parmi les petits signes que j'étais enceinte j'allais soudain vachement mieux, mieux que depuis des mois... entre le "mais mon soutif a rétréci au lavage ou quoi ???", le chat perché sur le bide (hum t'es chaude maman avec la progestérone !!!), les *faux petits boutons sur les tétons* (tubercules de Montgomery) "Heu j'en avais autant la semaine dernière ou pas ?" et des douleurs de règle de ouf... genre le combat dans la Guerre des étoiles... j'avais paradoxalement la pêche et beaucoup moins de douleurs de fibro. Forcément avec les hormones et mon traitement c'était la fête.
Bon qui dit douleur de règle dit ça va venir... et puis ça vient pas, on se bile plus quand on a des cycles à la base irréguliers et à rallonge. Surtout si on s'est djà fait trop de fausses joies pendant la PMA, "Te fait pas de film cocotte... tu sais que plus tu y penses plus ça les bloque ces fichues reds". Un jour les douleurs de règle s'estompent, mais ni les gros seins, ni les tubercules, ni la pêche... et là on se dit : "Ouh merde, et si c'était la bonne cette fois ?"
Test de grossesse avec le plaisir de la petite barre tant attendue... et la BIG culpabilité, hier soir j'ai encore pris mon gros Tramadol qui tâche et mon Lyrica... je suis enceinte d'un monstre maintenant par ma faute :( ! La pure malédiction...
Bien sûr j'ai tout de suite arrêté mes traitements... et pris un RdV pour une écho de datation, vu mes cycles en accordéon, pas de choix. Là m'attendait : le sevrage en urgence de dérivés morphiniques, et les questions, dont la plus grave : bébé a t-il souffert de son exposition aux médocs ? J'ai essayé de me tranquilliser en me disant que cela arrivait à plein d'autres femmes, même ordinaires, qui repensent par exemple à l'alcool qu'elles ont bu sans savoir qu'elles étaient enceintes... ça arrive, et à des tas de filles chouettes et responsables.
La bonne nouvelle c'est que les hormones avaient quand même l'air d'améliorer mon cas, et que je pouvais avoir espoir qu'après le sevrage ça serait supportable.
Chic, le blog !
Et voilà... comme d'hab avec la fibro il faut attendre plusieurs
semaines avant de pouvoir faire un truc qui nous trotte dans la tête...
4 mois dans 4 jours que je suis enceinte... et que j'ai envie de partager comment ça se passe (bien) malgré une fibromyalgie invalidante. Avant je m'étais posé beaucoup de questions sur la grossesse avec la fibro (sans réponses), maintenant que j'y suis je me débrouille pour gérer (toujours peu de réponses) et je me pose de nouvelles questions : l'accouchement quand on est fibro, et puis être maman fibro au quotidien : allaiter, s'occuper de son bébé... Difficile de trouver des infos, surtout concernant celles qui comme moi ont une fibro généralisée et invalidante, du fait de la douleur mais aussi de la fatigue. Je suis reconnue invalide à plus de 80 %, étant gênée jusque dans l'accomplissement des actes essentiels de la vie, en particulier me déplacer et me laver/m'habiller... je ne parle pas de travailler (impossible) ni de faire des tâches ménagères (j'ai besoin qu'on me prépare mes repas, je ne peux pas passer d'aspirateur ou faire des vitres, je fais quelques trucs légers de temps en temps comme mettre la machine à laver en route mais là avec la grossesse c'est même pas la peine... )
J'ai la chance d'être kinésithérapeute et d'avoir poursuivi des études en Sciences de l'Education jusqu'en thèse (que la fibro m'a empêché de finir snif...) et cela m'aide énormément... tant sur le plan physique que psychologique. J'espère que ces connaissances et mon expérience pourront aider d'autres femmes. Histoire qu'elles galèrent moins que moi... en tout cas je le souhaite.
Attention ! Chacune d'entre nous est unique, et je décris ce que je vis moi... ce qui vous arrive/vous arrivera peut être complètement différent (par défaut imaginez toujours que ce sera MIEUX :) vive les scénarios positifs). Par ailleurs je ne suis pas un médecin, mes choix ne concernent que moi et sont présentés ici uniquement à titre de témoignage. Vous savez déjà que pendant la grossesse et l'allaitement il faut prendre beaucoup de précautions avec ce qu'on fait/mange/boit... gardez votre esprit critique, faites vos propres choix en accord avec les personnels de santé qui vous suivent.
4 mois dans 4 jours que je suis enceinte... et que j'ai envie de partager comment ça se passe (bien) malgré une fibromyalgie invalidante. Avant je m'étais posé beaucoup de questions sur la grossesse avec la fibro (sans réponses), maintenant que j'y suis je me débrouille pour gérer (toujours peu de réponses) et je me pose de nouvelles questions : l'accouchement quand on est fibro, et puis être maman fibro au quotidien : allaiter, s'occuper de son bébé... Difficile de trouver des infos, surtout concernant celles qui comme moi ont une fibro généralisée et invalidante, du fait de la douleur mais aussi de la fatigue. Je suis reconnue invalide à plus de 80 %, étant gênée jusque dans l'accomplissement des actes essentiels de la vie, en particulier me déplacer et me laver/m'habiller... je ne parle pas de travailler (impossible) ni de faire des tâches ménagères (j'ai besoin qu'on me prépare mes repas, je ne peux pas passer d'aspirateur ou faire des vitres, je fais quelques trucs légers de temps en temps comme mettre la machine à laver en route mais là avec la grossesse c'est même pas la peine... )
J'ai la chance d'être kinésithérapeute et d'avoir poursuivi des études en Sciences de l'Education jusqu'en thèse (que la fibro m'a empêché de finir snif...) et cela m'aide énormément... tant sur le plan physique que psychologique. J'espère que ces connaissances et mon expérience pourront aider d'autres femmes. Histoire qu'elles galèrent moins que moi... en tout cas je le souhaite.
Attention ! Chacune d'entre nous est unique, et je décris ce que je vis moi... ce qui vous arrive/vous arrivera peut être complètement différent (par défaut imaginez toujours que ce sera MIEUX :) vive les scénarios positifs). Par ailleurs je ne suis pas un médecin, mes choix ne concernent que moi et sont présentés ici uniquement à titre de témoignage. Vous savez déjà que pendant la grossesse et l'allaitement il faut prendre beaucoup de précautions avec ce qu'on fait/mange/boit... gardez votre esprit critique, faites vos propres choix en accord avec les personnels de santé qui vous suivent.
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